• Aujourd'hui, je suis allée voir le film 'Parasite' du réalisateur coréen Bong-Joon-ho. Ce réalisateur a tourné pluisieurs films sur son thème majeur qui est celui de la famille et le rapport des classes. C'est un observateur des drames humains. Il construit des fictions explosives qui échappent à la norme. Ce film mérite amplement sa palme d'or !!

    D'une durée de 2h15, vous ne verrez pas le temps passer !!
    Comédie sociale, thriller cruel, mécanique machiavélique ou on s'attache aux personnages pour ensuite s'en inquiéter et voir jusqu'ou ceux-ci peuvent aller dans leurs limites morales ..., ou encore un suspens insoutenable, une violence déroutante, des effets de surprise et de suspens qui sont entretenus ou déclenchés, 
    un thriller cruel et haletant, mais aussi de l'humour !!, pas de happy end moralisatrice !!, une ambiance digne de Hitchcock ou de Chabrol !

    Les comédiens jouent avec une justesse incroyable !!
    C'est un film virtuose, qui défile à un rythme fou, un regard attentif sur la société coréenne et sa précarité économique, ceux qui vivent 'en dessous' ... l'union qui fait la force et couplée à la solidarité entre le membres d'une même famille, il y a des sens cachés et une psychologie très intéressante à décortiquer ou analyser, une analyse très fine de l'absurdité du monde, une ironie mordante de la bêtise et de la jalousie ...

    Pour ceux qui ne connaissent pas l'intrigue, la voici : 
    ' Rois de la combine et de la débrouille, Ki-Taek, son épouse, ses deux grands enfants vivent pauvrement dans un sous-sol crasseux. Tout change quand le fils Ki-woo se voit proposer par un ami de donner des cours d'anglais à l'aînée d'une famille très bourgeoise, les Park. Il est bientôt rejoint par sa soeur, ses parents, qui, sous de fausses identités, et par des procédés plus que discutables, parviennent à se rendre indispensables aux Park jusqu'à ce que leur stratagème trop bien huilé se grippe et les deux familles se retrouvent mêlées sans le savoir à une bien étrange histoire ...'

    Je finirais par cette phrase lue sur une critique de film qui interroge tout comme le film lui même ne cesse de nous interroger ..

    'Doit-on s'attacher à eux parce qu'ils ne font qu'essayer de sortir d'un carcan social ou doit-on les détester parce qu'ils laissent derrière eux des victimes ?' 




    Question salle de cinéma, c'était celle qui a 200 places donc belle salle !!

    Nous étions que 4 personnes !! dont un coréen très sympathique avec qui j'ai discuté du film en sortant de la séance !!

    La seule critique de la salle est la climatisation qui était poussée à l'extrême, ce qui fait que nous avons tous eu très froid !! pff ils faudraient qu'ils s'adaptent à la météo !!... tongue heureusement que j'avais emméne un petit sweat !!

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  • Je suis allée voir 'Champs d'Amours, 100 ans de cinéma Arc-En-Ciel' qui était passionnante et la chance immense que j'ai eu, c'est que j'ai fait l'expo avec une seule personne à l'intérieur donc c'est comme si c'était une expo en visite privée, la classe non ;) pendant 45 minutes, nous n'avons été que 2 !! ensuite, il y a eu un peu de personnes mais en tout et pendant tout le temps que je suis restée dans l'exposition, nous étions une dizaine au grand maximum !! cool

     

    Ce qui m'a permis de prendre tout mon temps, et comme la photo est autorisée pour mon plus grand bonheur, alors j'en ai bien profité !

    Les panneaux sont très détaillés avec la chronologie des dates importantes, ce sont des rappels necessaires me semble t-il ... 

    Il est question de 'tous les amours du monde', de films primés, de festival, de courts-métrages, de box office, de censure, de 100 ans de mouvements gay, de superbes photos et affiches de films qui sont vraiment extraordinaires !! et qui m'ont rappelé ma période adolescente 'affiches de cinéma', d'acteurs et d'actrices homosexuels !


    L'exposition part des origines dès 1919 des allusions homosexuelles à travers les écrans du cinéma, du basculement en 1969 suite aux obsèques de Judy Garland qui a interprété la chanson devenue l'hymne gay 'Over the Rainbow', la période de libération sexuelle en 1968, le foisonnement contemporain en 2019 avec de plus en plus de personnages et de films à thématique homosexuels, du gai Paris capitale du cinéma et de l'amour, de la censure hollywoodienne, de l'interdit de représentation en 1960 en brouillant les pistes avec Alfred Hitchcock par exemple, la période de tous les amours du monde de tous les pays et de la transidentité, des meilleurs films primés, et bien d'autres choses que vous découvrirez une fois sur place ou dans la brochure remise à l'entrée qui est très intéressante.

    Les affiches de cinéma de films sont superbes, j'ai adoré les découvrir ou les redecouvrir, cela m'a rappelé mon adolescence alors que j'aimais les collectionner !! Et vous en avez beaucoup dans l'exposition qui est vraiment très riche !!  

    Vous avez de nombreux extraits de films connus ou inconnus à écouter sous des casques et d'autres sans casque et ou vous pouvez vous asseoir là ou sont les marches rouges feutrées, vous les grimpez et en face de vous, il y a un écran géant ! pause bien agréable et seule, le pied !! cool 
    A part ça, l'expo est très copieuse, il faut prévoir du temps pour la voir vraiment attentivement et lire tous les panneaux ou presque car il y en a beaucoup !! 

    Vous pourrez visionner 20 films parmi tous les films présentés mais ce sont des extraits qui passent en boucle donc c'est un peu frustrant mais vu tout ce qu'il y a à voir, vous sortirez de l'exposition 'comblé' par tout ce que vous aurez découvert !!

     

    Vous avez jusqu'au 28 Septembre pour la découvrir ! C'est bien la première fois que je vois une expo si longtemps avant sa date de fermeture mais bon, je ne l'ai pas fait exprès cette fois-ci haha 

     

    Est-ce une exposition qui vous plairait d'aller voir ? Ou pas du tout ?


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  • Très intéressante exposition en plein air côté Hotel de Ville !!

    Si vous passez dans le coin, n'hésitez pas, elle vaut le coup d'oeil !!

    Je ne sais pas jusque quand elle est visible par contre car je n'étais pas au courant de celle-ci, je suis tombée vraiment dessus par hasard !!


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  • Aujourd'hui, je suis allée voir une merveilleuse exposition dont c'était le dernier jour !! Je suis allée découvrir 'Paradis d'oiseaux' qui célèbre l'oiseau sous toutes ses formes !

    L'oiseau est familier et lointain, proche et insaisissable, réel et rêvé, l'oiseau peuple le ciel autant que l'imaginaire des hommes. Présent dans la mythologie, source d'inspiration inépuisable pour la littérature et les arts, il est aussi un sujet de création en joaillerie.  

    Si sa présence dans le bijou est ancienne, elle remonte à l'Antiquité, l'oiseau prend une importance particulière entre 1850 et 1960, cadre chronologique de l'exposition. Les joailliers en font alors un motif privilégié dans leurs créations, broches principalement, mais aussi pendentifs et bagues, avec la plus grande inventivité. Ils le traitent à plat ou en volume, n'en retiennent qu'un détail (la plume), ou interprètent l'ensemble. Ils varient enfin les attitudes, le représentant posé à terre, gracieusment perché sur une branche, déployant ses ailes ou saisi en plein vol. Le succès de l'oiseau en joaillerie du milieu du XIXè siècle au milieu du XXe siècle s'explique par plusieurs facteurs, qui résument la singularité du motif.

     

    L'animal fait alors l'objet d'un engouement croissant, dont les joailliers font l'écho. L'oiseau offre en outre aux créateurs une diversité de formes, de lignes, de couleurs et d'attitudes. Il les inspire enfin par la grande diversité des espèces et la multitude des symboles associés. Pour toutes ces raisons, l'oiseau ouvre un champ d'interprétation immense à la joaillerie.

    Dans un parcours entre ciel et terre, l'exposition présente une sélection de broches d'oiseaux crées entre 1850 et 1960, issues de deux collections privées et des fonds patrimoniaux de la Maison Van Cleef & Arpels. Les oiseaux sont saisis dans différentes attitudes, au sol, sur une branche, en plein vol, et magnificiés par de somptueuses pierres de couleur qui rendent hommage à leur beauté. Moineaux, hirondelles, aigles, colombes, perroquets, hiboux. Ces broches rassemblées en un 'Paradis d'oiseaux' font écho à l'essor d'un goût pour la représentation de l'oiseau, créature délicate, vive et pure, lien entre le ciel et la terre. Elles dialoguent avec des oeuvres patrimoniales, tableaux, dessins, gravures, porcelaines, exceptionnellement prêtées par le Museum national d'histoire naturelle, le musée des Arts décoratifs, le Musée nationale de céramique de Sèvres. 

    Ce n'était pas évident pour faire les photos car il y avait le reflet des vitrines et les personnes qui étaient collées aux vitres donc on les voyait à travers !! mais en étant patient, il fallait attendre que celles-ci s'éloignent et hop, vous aviez l'espace pour faire les photos que vous vouliez !

    Selon l'éclairage des spots, les pierres précieuses pouvaient apparaitre roses, jaunes, verts, le reflet était de ce fait très intéressant !!

    J'ai vraiment aimé l'exposition meme si j'ai tout de meme préféré nettement celle des bagues d'hommes (que je vous ai présenté dans un autre article si vous vous en rappelez) et je l'ai trouvé un peu petite, je m'attendais à plus de broches ou plus de diversité, je n'ai pas trop aimé les dessins ni les peintures mais j'ai bien aimé l'assiette en porcelaine par contre !

     

     

     


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